Archives de catégorie : récit

Retours sur expériences, à la première personne ou pas.

L’école qui danse en solo

Aussi tournoyante que les voiles de Loïe Fuller, aussi aérienne qu’une improvisation d’Odile Duboc sur l’air et l’eau, aussi structurée qu’une chronophotographie d’Edweard Muybridge,  l’école attend patiemment depuis plus de 50 ans qu’on veuille bien y danser.

À la voir on a envie de crier « Cédez-la à Carlos Acosta, faites-en un hôtel,  un campus, un spa ou un ministère, ou pourquoi pas, tiens, une école d’architecture ?  Mais redonnez-lui vie, bordel ! » Continuer la lecture de L’école qui danse en solo

La Marca : tintas frescas sur La Habana Vieja !

La Marca : nom bien trouvé pour une initiative collective qui depuis une petite boutique de la vieille ville a déjà contribué à modifier l’atmosphère du quartier et fait parler d’elle dans la presse internationale. Car fait inattendu, le renouveau tant espéré arriverait de l’intérieur, porté par un groupe d’artistes s’adonnant à une pratique plutôt « mauvais genre » : le tatouage. Continuer la lecture de La Marca : tintas frescas sur La Habana Vieja !

17 décembre 2015 : Je t’écris cette lettre…

Cher ami,

Tu t’en souviens bien sûr : le 17 décembre dernier nos présidents respectifs se sont téléphoné. Et bien un an après, jour pour jour, je prends la plume pour t’écrire. J’espère que ma lettre ne mettra pas 8 semaines à te parvenir,  comme la dernière fois où elle était passée par le Mexique, la Jamaïque ou le Canada Continuer la lecture de 17 décembre 2015 : Je t’écris cette lettre…

L’art et la vie : un emblème, trois dates

1952 : quelque part entre La Havane, New York et Paris, Wifredo Lam peint, dessine et grave sans répit.

10 ans plus tard, Cuba a bien changé. Le nouveau régime lui demande – comme à d’autres artistes de sa génération, concrets ou figuratifs – d’offrir une œuvre qui sera  transformée en dalle de trottoir sur La Rampa Continuer la lecture de L’art et la vie : un emblème, trois dates

Le Sloppy Joe’s, Pedro Juan et moi

Mélancolie ? On annonçait depuis des années la réouverture du Sloppy Joe’s, c’est chose faite. Et pourtant, il se trouve des observateurs pour trouver que ce n’est plus comme avant…

Et d’autres comme Pedro Juan Gutiérrez pour s’en foutre royalement¹. Continuer la lecture de Le Sloppy Joe’s, Pedro Juan et moi