Un travailleur sur la calle 23, La Havane 2013. Photo Céline Gruyer serendipia-cc

T comme Trabajo

La classe ouvrière est bien là, au cœur des villes. Les ateliers fonctionnent fenêtres ouvertes, les ouvriers et ouvrières vont au boulot en tenue de travail… et on se souvient brusquement que les villes européennes ont adopté le slogan « Disparaissez, les ouvriers ! » et que le travail – à l’exception des services – y a été relégué dans les banlieues puis dans les ZAC…

Trinidad, trabajo 2015

Autres travaux : ceux qu’il faut bien entreprendre pour tenter de sauver les milliers de bâtiments qui crient misère et parfois s’effondrent à La Havane comme ailleurs. Un chantier dans fin et sans moyens.

Matanzas, trabajo 2015
Matanzas, trabajo 2015

Longtemps, le travail était fourni uniquement par l’État. Aujourd’hui il existe en gros 2 filières : Si l’État est toujours le plus gros employeur de l’île ( pas en termes de salaires), les Cubains ont la possibilité d’entreprendre à petite ou moyenne échelle. Ce sont les fameuses MIPYMES que vous verrez fleurir à chaque coin de rue.

Travail a « cuenta propia », La Havane, fin 2018

Un sacré changement dans l’espace public… pour celles et ceux qui ont les moyens de consommer au prix du marché privé.


Image à la Une : Un travailleur sur la calle 23, La Havane 2013. Photo Céline Gruyer serendipia-cc