N comme Niños

Tous les matins à 7h30 il sortent de chez eux impeccablement coiffés et vêtus de leur uniforme bien repassé, puis commencent leur journée par un hommage à la Revolución : « Seremos como el Che » dans la cour de l’école.

Les enfants sont choyés à Cuba – l’avantage d’avoir trois générations sous le même toit – et ultra encadrés par l’État pour leur éducation et leur santé, du circulo infantil au preuniversitario.

5,5 pour mille, c’est le taux de mortalité infantile le plus bas de toutes les Amériques après le Canada ! Un système de santé et d’éducation ambitieux mais qui depuis des années est fissuré par le manque de moyens et la désaffection des jeunes enseignants…

Baracoa niño 2012
Baracoa niño 2012

La prise en charge de l’enfance porte également sur la culture et les loisirs : le dimanche matin, les théâtres, cinémas et musées offrent des séances spéciales pour le jeune public, souvent avec des payasos. Et les parques infantiles ne désemplissent pas.

En route pour la baignade, La Havane, été 2017
Chivichana dans une rue en pente de Santiago de Cuba, été 2017
Une partie de foot pendant les vacances de Noël 2019, Cayo Granma, Santiago de Cuba

Les logements sont étroits, les enfants sont souvent dehors. C’est là, dans la rue, le soir et pendant les vacances scolaires, que la fantastique vitalité de cette enfance cubaine s’exprime le mieux !


Photo à la Une : Baracoa, sortie de l’école Rodney Coutin, avril 2012.


Suite de l’abécédaire de l’espace public ici :

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