G comme Gallos

Il y a plein d’animaux en liberté à la campagne et même parfois sur l’autoroute. Mais plus surprenant, la quantité de gallinacées élevées en ville sur les toits, les terrasses et dans les arrière-cour.

Et qui dit gallina dit gallo, donc adieu la grasse matinée (je le précise pour vous car perso j’aime me lever tôt pour aller faire des photos dans les rues vides et puis le réveil au chant du coq sur fond de rumeur de la ville a quelque chose de surréaliste donc poétique).

Vous les voyez ? Peut-être pas, mais vous les entendez ! Ceci est valable pour le Vedado à La Havane (pour les autres quartiers je ne sais pas), pour Santiago et pour tous ces anciens villages devenus plateformes touristiques (Viñales, Playa Larga…) dont les casas particulares ont conservé une petite basse-cour à l’arrière.

Coq de combat (gallo de pelea), Santiago de Cuba décembre 2019. Photo Céline Gruyer, serendipia-cc.com
Oriente, gallo de pelea 2013

Il y a aussi des gallos qui ne sont pas de basse-cour mais de pelea ! Bien que cette pratique soit interdite depuis 1959, on croise régulièrement des types descendant du train avec leur champion sous le bras, ou le bichonnant sur le pas de la porte, se cachant à peine.

Ces coqs de combat sont objets de passion et peuvent faire gagner beaucoup d’argent à leurs propriétaires. Et comme nous sommes au XXIe siècle, ils ont même leur page FB Gallos de pelea Cuba et leurs sites de vente en ligne…


Photo à la Une : Un sacré réveille-matin, le gallo de la calle K, en plein Vedado, quartier supposé chic de La Havane.


Suite de l’abécédaire de l’espace public ici :

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