T comme Timba

C’est brillant, c’est cuivré, ça bascule de majeur en mineur, ça fait le show, ça donne des fourmis dans les hanches… Vous croyez qu’il s’agit de salsa ? Et bien non, c’est la timba. Bien que les deux genres puisent leur groove dans le son cubano.

Maximaliste !

Héritiers des groupes de charanga des années 1940, les ensembles sont composés de basse, congas, claves, piano, violons, flûte… et les modernes  batterie et synthétiseur, pourquoi pas une guitare électrique, et évidemment une section cuivres. Sans oublier les voix.

Vengo de la calle, soy un luchador, por la noche soy cantante, por el día constructor (…)
Lucha Luchador, NG La Banda

Pour vous y retrouver voyez l’article wikipedia, tellement clair que je ne vais pas faire semblant d’être spécialiste (trop occupée à sélectionner les meilleurs morceaux pour vous) alors voilà : Timba !

Picadillo de Soya, NG La Banda, 1994

Le premier pas d’une démarche indispensable, par respect pour l’énorme variété des musiques bailables cubaines : distinguer au minimum le bolero du groupe son/salsa/timba ! Niveau 2 : distinguer bachata, conga, rumba…

Bravo vous pouvez cirer vos chaussures, lisser vos cheveux, vous tirer à quatre épingles et sortir danser.

Et voici ce qui se prépare pour 2024 :

El corazón no miente – Dorgeris Alvarez Ft. Alexander Abreu

Rien à voir avec les groupes qui moulinent jusqu’à l’usure  Guantanamera ou Tchan Tchan… aux terrasses. Ce sont d’excellent-es musicien-nes qui méritent que vous vous intéressiez à autre chose !

Image à la Une : PFG and Eminencia Classica | Casa de la Musica, Galiano, 2007. Photo Yemayas_verse sur Flickr, licence Creative Commons ¡ Gracias !

Suite de l’abécédaire de l’espace public ici :