C’est une des premières choses que l’on voit en arrivant à Cuba : des affiches de propagande aux slogans musclés qui habillent murs, ponts et monuments. À l’exception de ces panneaux, carteles et vallas publicitaires sont remarquablement absents de l’espace public. Ça fait de la place pour les yeux et pour l’âme, pour voir les gens, l’espace. Notre temps de cerveau disponible est en expansion…
Quoique depuis le développement du cuentapropismo, de belles réclames fleurissent un peu partout. C’est local, rien à voir avec les campagnes de pub de nos pays européens.
Les carteles de ciné cubains sont célèbres et collectionnés dans le monde entier, mais vous les verrez peu à Cuba, sauf dans les halls des cinémas et dans les musées !
Quant aux programmes culturels, souvent exécutés à la main par des peintres en lettres, il faut un peu d’habitude pour les repérer mais ils sont superbes – et uniques.
Photo à la Une : sur l’Avenida Boyeros, route de l’aéroport José Marti à La Havane en 2016, « Este es tiempo virtuoso y hay que fundirse en el », affiche de propagande.