Le bohío, cette maison traditionnelle au toit de palmes, est encore présente dans l’espace rural. Elle est aussi le symbole des conditions de vie des paysans avant 1959 : Dans Soy Cuba (Mikhaïl Kalatozov, 1964) un guajiro brûle son bohío par désespoir.

Aujourd’hui la tôle ondulée remplace souvent la palme mais le sol est toujours de terre battue et les conditions de vie sont spartiates chez les cueilleurs de café de l’Oriente comme dans d’autres communautés rurales de l’île.
Pas étonnant que de nombreux propriétaires songent à les transformer en pizzerias…
Structure, matériaux, étapes de construction : voyez l’article El bohío de nuestros campos sur le blog de Carolina Vilchez : explications techniques, conseils et schémas pour construire le vôtre !

Photo à la Une : Près de Baracoa, dans le bohío d’ouvrier-es cueilleurs de café et cacao. Joli de l’extérieur, mais d’un confort extrêmement sommaire à l’intérieur, le bohío !