Une céramique d’Amelia Peláez cotoyant la balance, une toile de Mariano accrochée au frigo (vide), un Wifredo Lam au mur entre les étagères peu garnies…
Drôle d’épicerie mais vrai beau projet : c’est le Museo Orgánico – proposé par Kcho – qui s’étend dans tout le quartier de Romerillo dans le cadre de la Biennale.
Ça vous rappelle peut-être quelque chose : Thomas Hirschhorn, artiste résidant à Aubervilliers, avait développé le Musée Précaire Albinet en 2004, un projet fondé sur l’amour de l’art et la foi dans l’idée que la rencontre individuelle avec l’œuvre d’art peut changer la vie. Dont acte : Duchamp, Beuys, Warhol sont restés quelques temps au pied des tours.
À Romerillo (ouest de La Havane) comme à Aubervilliers (nord de Paris) la question suivante est bien sûr : et après ?
Voir aussi la page Arts visuels.
Voir l’article complet en espagnol et une super galerie photo de Yoe Suárez dans OnCuba : La Bienal silvestre | OnCuba