Transhumance : une exposition à CAB Bruxelles pour refléter l’habitat confronté à une mobilité inhabituelle et contemporaine. Les cubains – artistes ou pas – ont leur idée là-dessus, basée sur une très longue période pendant laquelle Habitat et Mobilité étaient devenus des problématiques obsédantes sur l’Île !
Vous êtes à Bruxelles ces temps-ci ? Allez voir ce qu’Alejandro Campins, Roberto Diago, Diana Fonseca, Carlos Garaicoa, Diango Hernández, Inti Hernandez, Reynier Leyva Novo, Yornel Martínez, Ana Mendieta, Wilfredo Prieto, José Yaque… nous proposent pour réfléchir à la question.
Si Yornel Martínez met à mal une carte de géographie (où apparaît le nom de ma ville natale…), Wilfredo Prieto crée une fuite d’eau et la nomme Lágrimas de cocodrilo. Toute personnes ayant passé un peu de temps sur l’Île appréciera ! Mendieta brouillait les frontières entre land art et body art, ses traces nous travaillent toujours aussi fort. Inti Hernandez reproduit à l’identique le sol de sa maison natale (voir quelques images d’une performance semblable à La Havane) et José Yaque construit une tornade à partir d’objets collectés dans la capitale belge. Diana Fonseca, elle, crée des compositions abstraites avec les vieilles peintures écaillées des murs de La Havane…
Carlos Garaicoa et Alejandro Campins (qu’on voit sur tous les continents dans les événements de Galleria Continua) sont également présents tout comme Diango Hernández et Reyner Leyva Novo.
Sara Alonso Gómez, spécialiste de l’art contemporain en Amérique Latine, a conçu cette expo (d’une ampleur exceptionnelle pour une galerie privée) avec Éléonore de Sadeleer, directrice du CAB. Bravo !
Source : CAB
Photo à la Une : Inti Hernandez, performance pour l’exposition Transhumance à la galerie CAB, Bruxelles 2016. Photo droits réservés. Voir la page FB de la galerie pour d’autres photos de l’exposition.
