El Bárbaro del Ritmo : c’est le petit nom de Benny Moré, adoré à Cuba de génération en génération. Sa disparition prématurée a contribué à en faire une icône, bien que ce géant du son, mambo, bolero… n’ait nul besoin de folklore pour gagner l’éternité. Ses enregistrements suffisent !
Dos gardenias para ti¹, que tendrán todo el calor de un beso, de esos besos que te di…
En parlant d’éternité, il promène toujours sa dégaine de dandy dans les rues de Cienfuegos et Santa Isabel de las Lajas où il a vu le jour : Territoires où ses effigies le disputent à l’affichage politique, belle performance. Mais et la musique dans tout ça ? Réponse avec la XXe édition du Festival Benny Moré du 26 au 29 novembre prochain !
Concerts, bals, spectacles de rue plus un colloque de musicologie au programme, dans cette jolie Cienfuegos qui me fait penser à Nice sous certains angles et à Marseille sous d’autres…
Comme d’hab pour obtenir le programme c’est tout un mambo, mais voici déjà quelques indices annoncés par Bárbaro Montagné (ça ne s’invente pas) en conférence de presse :
Gala d’ouverture au Teatro Tomas Terry avec le Jazz Band de Cuba Son, le Trío Los Bohemios et Luna Manzanares.
Autres concerts : Paulo FG, Isaac Delgado y su grupo, Pupy y los que Son Son… Invités (quel honneur) : les Portoricains de Los Baby Boomers Boys.
La vidéo ci-dessous – les funérailles de Benny Moré en 1963 – est une des perles du Noticiero national, restauré récemment par l’INA (voir la page I comme ICAIC).
Organisation : Centro Cultural de las Artes Benny Moré et Dirección Provincial de Cultura de Cienfuegos
¹ Isolina Carrillo a écrit ce boléro dans les années 30. Ibrahim Ferrer l’a re-popularisé 60 ans plus tard dans un film très fameux et il paraît qu’il l’avait appris lorsqu’il était dans l’orchestre de… Benny Moré.
Image à la Une : Cienfuegos, Benny Moré sur le boulevard 2010