Avec le Festival del Caribe, également nommé Fiesta del Fuego, Santiago de Cuba célèbre tous les ans son appartenance au territoire caribéen.
Des côtes du Venezuela à la péninsule du Yucatán en passant par le chapelet d’îles dont Cuba est la plus étendue, on y parle espagnol, anglais, français et bien d’autres langues… Mais malgré cet éparpillement géographique et culturel, l’expérience historique commune des colonisations occidentales, puis des indépendances, constitue toujours un lien très fort.
Début juillet à Santiago de Cuba, c’est surtout l’occasion de faire la fête !
Ça commence avec le Desfile de la Serpiente qui descend lentement de la Plaza de Marte au Parque Cespedes. Cette année, le pays à l’honneur est l’Équateur. Pendant la semaine qui suit, pourquoi dormir quand on peut faire la fête jour et nuit ? D’ailleurs les stridences de la corneta china et les basses profondes des batas yoruba ne vous en laisseraient pas le loisir.
Enfin la Quema del Diablo, au bord de la mer, siffle la fin de la partie et ouvre le chemin pour la préparation de la suivante.
Le tout est organisé par la Casa del Caribe, installée depuis les années 80 dans une belle demeure de Vista Alegre, et par une multitude d’associations, confréries et compagnies qui maintiennent vives les traditions musicales héritées d’une histoire mouvementée.
Quelques moments au calme et au frais pendant cette semaine incandescente ? La Fundación Caguayo propose une exposition de bronzes et toiles d’Alberto Lescay. Quant à la Galería René Valdés Cedeño, elle inaugure une exposition monographique d’un enfant du pays devenu étoile internationale : Esterio Segura.
L’an prochain à Santiago !
Image à la Une tirée d’une vidéo mise en ligne par Cubanet : Festival del Caribe 2015, Conga santiaguera y quema del diablo.