Danza Contemporanea de Cuba, Mambo 3XX1 de George Céspedes, photo droits réservés

Cubaine, contemporaine : Danza contemporanea de Cuba !

Danza Contemporánea de Cuba – DCC pour les intimes – revient au Grand Théâtre de La Havane pour une belle série de représentations. Vous êtes à Cuba fin janvier ? Foncez !

Deux créations et plusieurs reprises au programme, de quoi parfaire sa culture chorégraphique en découvrant des chorégraphes du Nouveau Monde rarement (voire jamais) programmés en Europe.

22, 23 et 24 janvier : Reversible et Heterodoxo de Annabelle López Ochoa (belgo-colombienne), Identidad-1 de George Céspedes. Ex-danseur de DCC, il a récemment créé sa compagnie au nom fendard : Los Hijos del Director !

29, 30 et 31 janvier : Heterodoxo de Annabelle López Ochoa, Cenit de Laura Domingo (cubaine) et Matria Etnocentra de George Céspedes. Selon les bonnes habitudes de la capitale, les représentations ont lieu les vendredi et samedi à 20h30 avec une séance de rattrapage le dimanche à 17h.

Danza Contemporanea de Cuba, Matria Etnocentra de George Cespedes 2015. Photo Antonio Enrique Gonzalez, droits réservés.
Danza Contemporanea de Cuba, Matria Etnocentra de George Cespedes 2015. Photo Antonio Enrique Gonzalez, droits réservés.

Née en septembre 59 (comme moi mais je ne pense pas que ce soit lié), cette compagnie a connu pas mal de changements de nom, notamment avec l’apparition de l’adjectif « contemporaine » remplaçant celui de « moderne », les connaisseurs apprécieront.
Mais on s’en fiche dans le fond, l’important c’est qu’elle développe un langage fait d’apports internationaux et de swing cubain, lui même héritier de plusieurs cultures du mouvement : Espagne, Amérique, Afrique…

Autre particularité intéressante : le très grand nombre de danseurs, fait inhabituel surtout en Europe où les ensembles contemporains dépassent rarement la dizaine d’interprètes. Compte tenu de l’économie du spectacle vivant sur l’Île, c’est surprenant…

La compagnie fait souvent appel à des chorégraphes étrangers (Mats Ek, Juan Kruz Díaz de Garaio Esnaola, pour ne citer que les plus connus en Europe… ) et sert depuis des décennies de creuset d’où émergent de nouveaux talents, voire de nouvelles compagnies telles que Danzabierta. On ne peut certes pas en dire autant du Ballet Nacional de Cuba…

Pour ceux qui ne pourront pas y être, je vous propose un reportage mis en ligne par The Economist. Very interesting ! Céspedes y parle de la nécessité d’être créatif dans son pays, et des clichés « mambo-rythme-dans-la-peau » qui sont parfois propagés par les Cubains eux-mêmes !

Après les répétitions, ça donne ça :

Et pour les chanceux, bon spectacle avec Danza Contemporánea de Cuba !


Plus de documentation ? Voir la page Danse, le site de DCC et le programme sur La Papeleta.

Photo à la Une : Danza Contemporanea de Cuba, Mambo 3XXI de George Céspedes (2015), droits réservés

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